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Interventions Phytosanitaires

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Interventions phytosanitaires

Tout ce que vous devez savoir sur la phytotechnie de vos cultures. Nous abordons ici les différentes interventions phytosanitaires. Connaître les phytopathologies courantes, mais également les nouvelles qui peuvent provoquer des dégâts dans les cultures est également capital. Enfin, nous vous faisons découvrir les différentes techniques de désherbages, qu’elles soient mécaniques ou chimiques.

Produits phytosanitaires : pourquoi sont-ils indispensables… et controversés ?

Les produits phytosanitaires, également appelés pesticides, jouent un rôle central dans l’agriculture conventionnelle. Utilisés pour protéger les cultures contre les maladies, les insectes et les mauvaises herbes, ils sont aussi au cœur de nombreux débats environnementaux, économiques et sanitaires. Quels sont les enjeux réels de leur utilisation ? Comment concilier rendement agricole et respect de l’environnement ?

Pulvérisateur : la pièce maîtresse pour un traitement phytosanitaire réussi

Le pulvérisateur est un outil incontournable afin d’appliquer les traitements phytosanitaires ou fertilisants. Comprendre son fonctionnement et bien choisir ses composants permet d’améliorer la qualité de pulvérisation tout en réduisant les pertes et la dérive. De nouvelles technologies de pulvérisation localisée et de désherbage mécanique sont des alternatives écologiques au pulvérisateur classique.

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Qu’est-ce qu’un produit phytosanitaire ?

Les produits phytosanitaires regroupent plusieurs catégories de substances :

  • Herbicides : pour éliminer les adventices (mauvaises herbes)
  • Fongicides : contre les champignons et moisissures
  • Insecticides : pour lutter contre les insectes nuisibles
  • Régulateurs de croissance : pour contrôler le développement des plantes

Ils sont essentiels pour assurer une production agricole stable, notamment face aux aléas climatiques et à la pression croissante sur les rendements.

Moins de pesticides, plus de défis : l’agriculture sous pression réglementaire

Actuellement, il n’y a que peu de nouveaux produits chimiques herbicides mis sur le marché. De plus, certains produits voient leur autorisation d’utilisation retirée. Au niveau européen, la réévaluation des substances actives conduit vers la disparition de certains produits. Les normes écologiques et environnementales actuelles poussent les agriculteurs à réduire leur utilisation des produits chimiques de protection des végétaux.

Cette situation pose de plus en plus souvent des problèmes dans les itinéraires phytotechniques des cultures. Cela est d’autant plus vrai pour les cultures mineures, comme les oignons, chicorées, poireaux, carottes et autres légumes, pour lesquelles peu de matières actives sont disponibles sur le marché. Face à cette situation, les agronomes sont confrontés à de nombreux défis. Ils s’efforcent de trouver des solutions de remplacement innovantes et écologiques.

Des solutions alternatives pour le désherbage

Désherbage mécanique

Le désherbage mécanique est une solution qui limite le développement de résistances par les adventices vis-à-vis des herbicides. Le passage avec un outil de désherbage mécanique contribue également à détruire la croûte de battance et donc à rendre la terre plus perméable à l’air et à l’eau. Cela permet aussi de réduire l’évaporation de l’humidité du sol, d’où le fameux dicton «un binage vaut deux arrosages». Les techniques de désherbage mécanique ont aussi l’avantage de pouvoir être utilisées lors d’une levée plus hétérogène.

Cette technique présente de nombreux avantages d’un point de vue agronomique et environnemental. Elle correspond aussi à une alternative réaliste à la diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires qui est de plus en plus imposée. L’usage du désherbage mécanique est donc un outil intéressant dont l’efficacité dépend principalement des conditions météorologiques.

Pulvérisation localisée

Les outils de pulvérisation localisée utilisent l’intelligence artificielle (IA) pour détecter les adventices. Sur certaines machines, les caméras de détection sont placées sous un capot pour qu’elles ne soient pas impactées par la luminosité extérieure. La machine peut donc travailler 24 heures sur 24. De plus, la carrosserie permet de ne pas avoir de dérive. Grâce à cela, la dépendance relative à la vitesse du vent est moindre.

Grâce à la pulvérisation localisée, c’est seulement entre 10 et 30 % de la surface totale de la parcelle qui est traitée. Selon l’expérience du CRA-W, il est nécessaire d’augmenter les doses par rapport à une pulvérisation en plein pour garder la même efficacité… “Mais tout en respectant les doses maximales autorisées pour chaque produit. En effet, pour l’AFSCA, la dose appliquée au cm² ne peut en aucun cas excéder la dose autorisée à l’ha. De plus, il existe déjà certains herbicides qui ne peuvent être appliqués qu’avec un outil de pulvérisation localisée IA distinguant la culture de l’ennemi ciblé”. 

Alterner et mélanger les matières actives

Dans le contexte de réduction des matières actives disponibles sur le marché et de la résistance de certaines souches de pathogènes envers certains fongicides, il est important de mélanger les modes d’action des fongicides en distinguant les différentes familles chimiques.

S’il y a une pression pour le développement d’une maladie, il est toujours conseillé d’associer les molécules qui ne sont pas concernées par les mêmes souches de résistances. Alterner les produits pour éviter l’accoutumance est aussi très important pour pouvoir pérenniser les molécules sur le marché.

Lors des désherbages, il est aussi très important de réaliser des mélanges de différentes matières actives pour éviter des problèmes de sélectivité. En effet, certaines adventices peuvent développer une résistance envers certains herbicides.

Réduction de la dérive : un enjeu agronomique et environnemental

Réduire la dérive lors de la pulvérisation est essentiel pour assurer l’efficacité des traitements tout en limitant leur impact sur l’environnement et les cultures voisines. Pour cela, plusieurs leviers peuvent être actionnés.

Le choix des buses est primordial. Les buses à injection d’air ou à faible dérive produisent des gouttelettes plus grosses et plus lourdes, moins sensibles au vent. Il est également important de respecter une hauteur de rampe adaptée — généralement entre 30 et 50 cm au-dessus de la cible — pour éviter que les gouttelettes ne soient emportées.

Travailler à des pressions modérées et à des vitesses réduites permet aussi de limiter la formation de fines gouttelettes. Enfin, il est recommandé de pulvériser par temps calme, avec un vent inférieur à 15 km/h, et d’éviter les fortes chaleurs et l’humidité trop faible, qui favorisent l’évaporation.

Des équipements complémentaires comme l’assistance pneumatique ou les capteurs de hauteur de rampe peuvent encore améliorer la précision et la sécurité des traitements.

Les types de pulvérisateurs selon l’attelage

  • Pulvérisateur porté : le plus maniable, fixé directement au tracteur, idéal pour petites parcelles.
  • Pulvérisateur trainé : tracté derrière le tracteur, souvent pour de grandes surfaces.
  • Pulvérisateur automoteur : équipé d’un moteur indépendant, il offre un dégagement sous bâti important, parfait pour grandes exploitations.

Quelques conseils pour une pulvérisation efficace

  • Toujours vérifier le manomètre (précision +/- 0,2 bar) pour garantir un dosage correct.
  • Nettoyer régulièrement les filtres pour éviter les bouchages.
  • Bien entretenir la pompe et éviter les bouillies corrosives non adaptées.
  • Adapter la vitesse de travail et le choix des buses selon le produit et la culture.

Risques pour la santé des utilisateurs

Une exposition prolongée ou mal maîtrisée aux produits phytosanitaires peut entraîner des risques pour la santé des agriculteurs. Le port d’équipements de protection individuelle (EPI) est donc essentiel.

Quelles alternatives aux produits phytosanitaires ?

L’agriculture de précision

Grâce aux nouvelles technologies (drones, capteurs, GPS), il est possible d’appliquer les produits uniquement là où c’est nécessaire, réduisant les quantités utilisées. La coupure de section par GPS est devenue l’un des outils incontournables de la pulvérisation de précision. Grâce à cette technologie, les agriculteurs peuvent optimiser leurs traitements phytosanitaires en évitant les chevauchements, en réduisant les pertes de produit et en minimisant l’impact environnemental. Un atout technologique qui allie performance économique et responsabilité agronomique.

La coupure de section repose sur un système de guidage GPS couplé à un terminal de contrôle du pulvérisateur. Le principe est simple : chaque rampe du pulvérisateur est divisée en plusieurs sections indépendantes. Lors du passage sur la parcelle, le GPS détecte automatiquement les zones déjà traitées et coupe les sections concernées, évitant ainsi toute double application.

Cette automatisation permet d’éviter les chevauchements, notamment en bout de champ, sur les fourrières ou dans les parcelles de formes irrégulières. Résultat : une pulvérisation plus précise, plus économique, et plus respectueuse de l’environnement.

Selon les essais menés par différents instituts techniques, les économies en produits phytosanitaires grâce à la coupure de section peuvent atteindre entre 5 % et 15 %, en fonction de la taille et de la configuration des parcelles.

En réduisant les zones de surdosage, cette technologie contribue aussi à une meilleure sélectivité des traitements et à une réduction du stress pour les cultures. Un point essentiel dans une logique d’agriculture durable et raisonnée.

Le biocontrôle

Il s’agit de solutions d’origine naturelle qui permettent de contrôler les nuisibles sans impact chimique. Pensons aux insectes auxiliaires, extraits végétaux ou micro-organismes.

La rotation des cultures et l’agroécologie

L’agroécologie agit en amont, sur les causes des problèmes phytosanitaires, et non seulement en aval avec des traitements. Elle transforme le modèle agricole pour le rendre plus préventif que curatif, moins dépendant des intrants et mieux intégré aux écosystèmes naturels. Ces pratiques permettent de prévenir l’apparition de maladies et de réduire la dépendance aux intrants chimiques :

  • La rotation des cultures : alterner des espèces végétales différentes permet de rompre les cycles biologiques des ravageurs, maladies et mauvaises herbes spécifiques à certaines cultures.
  • Favoriser les auxiliaires de culture : les haies, bandes fleuries et zones refuges offrent gîte et couvert aux auxiliaires. Coccinelles, carabes, syrphes, mésanges ou chauves-souris peuvent réguler naturellement pucerons, limaces ou insectes ravageurs.
  • Les cultures associées (intercropping) : faire pousser plusieurs espèces sur une même parcelle peut réduire la pression des nuisibles par des effets de dilution ou de répulsion.
  • Apport de matière organique (compost, engrais verts) : un sol vivant et équilibré limite le développement de pathogènes.
  • Substitution par des produits de biocontrôle :
    • Micro-organismes (ex. : Bacillus thuringiensis)
    • Pheromones (confusion sexuelle chez les ravageurs)
    • Substances naturelles (argiles, huiles essentielles, extraits végétaux)

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