Dans son dernier communiqué, l’IRBAB nous informe que l’infection des betteraves par la cercosporiose a fortement progressé au cours de la semaine passée sur certaines parcelles. Il convient donc de rester attentif et d’observer régulièrement ses champs.
Il est important de ne plus réaliser de traitements dans les 45 jours précédant la récolte ni après le 15 septembre. Après cette date, les traitements ne sont plus économiquement justifiés. Les tolérances variétales vont désormais s’exprimer de plus en plus jusqu’à la récolte.
Les seuils d’intervention pour les maladies foliaires de la betterave restent inchangés. Pour la ramulariose et la cercosporiose en betterave, il est conseillé de traiter à partir de 20 % d’infection. Concernant l’oïdium et la rouille, le traitement est recommandé à partir de 30 % d’infection.
Traitement fongicide suivant : utile ou non ?
Après le 15 septembre, aucun traitement fongicide ne sera plus rentable. Il est donc important de ne plus réaliser de traitements dans les 45 jours précédant la récolte ni après le 15 septembre. Les tolérances variétales vont désormais s’exprimer de plus en plus jusqu’à la récolte.
La question légitime est de savoir si un traitement supplémentaire juste avant le 15 septembre peut encore l’être. Cela dépend d’abord du gain de rendement supplémentaire que les betteraves peuvent encore fournir. Pour les parcelles récoltées avant fin octobre, le coût d’un traitement supplémentaire ne compense plus le gain de rendement potentiel.
Pour les variétés choisies pour leur forte tolérance aux maladies foliaires, un traitement supplémentaire est généralement superflu, même en cas de récolte tardive. Pour les autres variétés récoltées plus tard et actuellement bien protégées, un traitement supplémentaire se fera en fonction de sa sensibilité à la cercosporiose.
La situation en chicorées
En culture de chicorée, un traitement fongicide peut encore être appliqué sur les parcelles où une forte pression d’alternariose est observée et lorsqu’une récolte tardive est prévue.
Source : IRBAB
Illustration : Antoine Van Houtte

