• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer au pied de page

Terre FermièreTerre Fermière logo

Actualité et expertise pour l'entrepreneur agricole d'aujourd'hui

  • Élevage
    • Alimentation
    • Santé animale
    • Rencontre avec des éleveurs
    • Dans l’étable
    • Mécanisation
  • Espaces verts
    • Sylviculture
    • Activités
    • Rencontres sur le terrain
    • Mécanisation
    • Santé végétale
  • Cultures
    • Semis et plantation
    • Fertilisation
    • Interventions phytosanitaires
    • Récolte et stockage
    • Mécanisation
    • Rencontre avec des cultivateurs
  • Passion
    • Consommation
    • Ma singularirté, ma fiéreté
    • Salons et événements
    • Ancêtres
    • Miniatures
  • Partenaires
    • Proxani
  • Newsletter
  • Contact
  • icon

Les producteurs de pommes de terre ont traversé des mois difficiles et l’avenir proche s’annonce sombre

Pommes de terre Récolte 8 septembre 2025

AVR puma 4.0

Des plantations précoces dans de bonnes conditions, combinées à l’extension des surfaces cultivées, se traduisent cette année par une récolte record de pommes de terre. Pourtant, de nombreuses incertitudes pèsent sur l‘avenir. Dans ce contexte, le NEPG (fondation des producteurs de pommes de terre d’Europe du Nord-Ouest) s’interroge déjà sur la prochaine saison.

En 2024, les producteurs ont planté 7 % de pommes de terre en plus (+ 37 000 ha) par rapport à l’année précédente. Cette tendance s’est poursuivie au printemps 2025, avec une nouvelle augmentation des surfaces : près de 40 000 ha supplémentaires ont été consacrés aux pommes de terre de consommation, portant la superficie totale à 608 000 ha dans l’UE-04 (Belgique, Allemagne, France, Pays-Bas), soit 7 % de plus que l’an passé. Sur la base des sondages réalisés dans la zone, le NEPG prévoit une récolte record d’environ 27,3 Mt. C’est 2,65 Mt (+ 11 %) de plus que la récolte de 2024.

Une demande croissante des transformateurs ?

L’augmentation des surfaces a été stimulée par les informations diffusées au cours des deux dernières campagnes concernant la demande croissante des transformateurs, l’augmentation des capacités de transformation, la hausse des prix des contrats et la rentabilité de la pomme de terre par rapport à d’autres cultures.

Désormais, le déséquilibre entre l’offre et la demande freine cette expansion. Une part importante de la récolte ne peut être stockée, et des dizaines de milliers de tonnes ont déjà été réorientées vers l’alimentation animale, les usines de biogaz ou le compostage…

Quelles leçons les producteurs doivent-ils tirer de cette situation ?

La réalité est claire : les coûts de production agricole font partie des rares qui ne baissent pas, et rien n’indique qu’ils diminueront en 2026. Dans ce contexte, après les pertes économiques auxquelles de nombreuses exploitations vont devoir faire face cette année, une réduction significative des surfaces plantées l’an prochain est à prévoir. La question est de savoir dans quelle mesure ces surfaces reculeront, et le défi réside dans la réaction des transformateurs face à cette situation.

Nous traversons actuellement une véritable crise de croissance : en 2025, une crise d’offre, qui pourrait bien se transformer dès 2026 en crise de la demande si les producteurs n’ont plus la capacité économique de suivre. Le déséquilibre entre l’offre et la demande a commencé cette année, et il devient essentiel de rétablir l’équilibre dès l’an prochain.

Les conseils du NEPG

Le NEPG a rappelé à plusieurs reprises que la production doit répondre à la demande, et non la devancer. Plus de collaboration et de communication sont nécessaires dans l’ensemble de la chaîne de valeur. Le secteur doit clarifier et partager ses perspectives de développement s’il veut éviter une rupture de l’offre. De plus, la NEPG réaffirme : “produisez ce que vous pouvez de manière durable et préservez vos ressources…”

Pour le NEPG, les producteurs doivent sérieusement envisager de produire dans des conditions économiquement viables, et non simplement en fonction de ce que les transformateurs attendent d’eux. Avec l’accélération du changement climatique, la culture de la pomme de terre devient non seulement plus risquée et plus coûteuse, mais exerce également une pression croissante sur les ressources naturelles dont elle dépend : sols, eau et biodiversité. En conclusion, préserver ce capital est la condition essentielle pour continuer à produire avec succès à l’avenir.

Source : NEPG

Illustration : Antoine Van Houtte

Partager cet article

Barre latérale principale

Nouvelles récentes du secteurNouvelles récentes tous les secteurs
12 Sep

Fendt 5275c : une moissonneuse-batteuse unique en Belgique chez AGRI-VDP

Bon début de campagne betteravière belge, mais secteur sous pression
10 Sep

Campagne betteravière : un début prometteur malgré la pression

La presse à balles rondes Kubota BV6160 contrôle le tracteur grâce à la technologie TIM
9 Sep

La presse à balles rondes Kubota BV6160 contrôle le tracteur grâce à la technologie TIM

2 Sep

Le chanvre, une culture zéro phyto ayant de multiples débouchés

29 Août

Kuhn GF 13003 : une faneuse portée de 13 m

En savoir plus

Footer

S’abonner à la newsletter

 *
Saisissez votre adresse e-mail ici
 *
 *
Terre Fermière logo

Copyright © 2025 Prosu BV | Privacy | Conditions générales | Disclaimer | Politique-en-matiere-de-cookies

  • Home
  • Cultures
    • Semis et plantation
    • Fertilisation
    • Récolte et stockage
    • Mécanisation
    • Interventions phytosanitaires
    • Rencontre avec des cultivateurs
  • Élevage
    • Alimentation
    • Santé animale
    • Rencontre avec des éleveurs
    • Dans l’étable
    • Mécanisation
  • Espaces verts
    • Rencontres sur le terrain
    • Sylviculture
    • Mécanisation
    • Activités
    • Santé végétale
  • Newsletter
  • Contact
  • Partenaires
    • Proxani