De plus en plus d’éleveurs choisissent de couper le maïs un peu plus haut lors de la récolte. « Une stratégie intelligente, souvent également appliquée au Danemark », explique Hendrik Kornet de chez Kornet Beton. « La tige du maïs a peu de valeur nutritive pour les vaches laitières, mais elle contribue à un taux élevé de matière sèche, ce qui favorise les moisissures et la fermentation dans l’ensilage de maïs », précise le spécialiste de l’ensilage.
Parfois, on s’inquiète du fait que des tiges plus longues restent sur le champ après la coupe plus haute. En pratique, cela ne pose cependant aucun problème. Sur la plupart des parcelles, les chaumes sont de toute façon travaillés ensuite. Une telle intervention est très importante : elle interrompt le cycle de vie de la chrysomèle du maïs (Diabrotica virgifera) et limite la production de mycotoxines due aux moisissures. De plus, les résidus de chaume se décomposent plus rapidement, ce qui favorise la formation de matière organique.
Texte et illustration : Gerben Hofman