MilkBE, l’organisation de branche du secteur laitier, présente son rapport annuel 2025, revenant sur les réalisations de l’année écoulée et se projetant dans ses ambitions pour 2026. Au cours d’une année axée sur la durabilité, la qualité et la sécurité alimentaire, MilkBE a de nouveau pris des mesures importantes pour renforcer davantage la filière laitière belge.
“La durabilité, la sécurité et la qualité dans la filière laitière ne sont pas des promesses pour plus tard, mais les piliers sur lesquels nous construisons demain dès aujourd’hui”, déclare Dirk Van de Keere, président de MilkBE.
Faits marquants de l’année écoulée
L’année 2025 a été marquée par le changement et le progrès. Avec la formation de nouveaux gouvernements, il est apparu clairement que l’agriculture est un secteur vital. Une appréciation à laquelle MilkBE adhère, car notre secteur laitier fournit chaque jour des produits sains, sûrs et durables. Le rapport annuel 2025 montre que MilkBE a pris le taureau par les cornes et a continué à se concentrer sur ces éléments ainsi que sur les défis de l’avenir. Les efforts et les résultats peuvent être divisés en quatre domaines principaux : la durabilité, la qualité et la sécurité alimentaire, la communication et la coopération au sein de la chaîne, et le Fonds Botulisme.
Les principales réalisations sont les suivantes
- Poursuite du déploiement du Monitoring de durabilité digitale en Flandre et développement du nouveau Monitoring de durabilité wallon.
- Soutien actif aux scans climatiques individuels, y compris l’outil Klimrek, qui cartographie les possibilités d’amélioration écologique et économique adaptées à chaque producteur laitier.
- Lancement des ‘Awards de Durabilité’ en Flandre pour récompenser les producteurs laitiers pour leurs efforts quotidiens en faveur d’un secteur plus durable.
- Approche proactive avec une évaluation et un ajustement constants de la sécurité alimentaire par le biais du programme sectoriel Monimilk. “Le programme de monitoring est un outil très pertinent pour se faire une idée des risques de contamination. L’année dernière, les analyses sur les échantillons de lait ont montré que le lait n’est pas une source pertinente d’exposition aux PFAS: un aperçu précieux pour l’ensemble de la filière laitière !”, a déclaré Lien Callewaert, vice-présidente de MilkBE et directrice de la CBL .
- Préparation d’une version actualisée du cahier des charges QFL, en mettant l’accent sur la simplification administrative et les thèmes socialement pertinents.
- Engagement en faveur d’une utilisation encore plus responsable des antibiotiques dans l’élevage laitier selon un protocole de suivi clair et une attention accrue portée aux rapports de référence afin d’optimiser la gestion des antibiotiques.
- Le Fonds de solidarité contre le botulisme, auquel les producteurs laitiers contribuent, n’a été invoqué qu’une seule fois en 2024 pour un cas de forte mortalité. “Comme tout producteur laitier peut être touché par le botulisme, la solidarité dans le secteur est très importante. Heureusement, il n’y a pas beaucoup de cas chaque année, mais pour ceux qui y sont confrontés, le Fonds offre un soutien financier pour y faire face”, explique Hendrik Van Den Haute, administrateur de MilkBE au nom de l’ABS et lui-même producteur laitier.
Perspectives pour 2026
MilkBE est résolument tourné vers l’avenir et reste attaché à la durabilité structurelle et à l’assurance qualité dans le secteur. Parmi les initiatives à l’ordre du jour en 2026 figurent les suivantes :
- Le lancement du Monitoring de durabilité wallon. “Le Monitoring de durabilité permettra également aux producteurs laitiers wallons d’avoir une vision claire de leurs initiatives en matière de durabilité. Il leur permettra de se comparer à la moyenne du secteur tout en visualisant les efforts au niveau de leur propre exploitation”, ajoute Mathilde Glorieux, administratrice de MilkBE et conseillère en productions animales à la FWA.
- Annonce des lauréats des Prix de durabilité flamands.
- Renouvellement du cahier des charges QFL et affinement du suivi de l’utilisation des antibiotiques.
- Soutenir le déploiement à grande échelle des scans climatiques par le biais d’une approche sectorielle de réduction des seuils et faire ainsi bouger l’ensemble du secteur, conformément à la vision et aux engagements de la Charte de durabilité. Roel Vaes, trésorier de MilkBE et conseiller Bovins chez Boerenbond, complète : “Pour atteindre les objectifs européens prédéfinis de réduction des gaz à effet de serre, des efforts seront attendus de tous les secteurs, y compris le secteur laitier. Les producteurs laitiers ne cessent de rendre leurs exploitations plus durables. Grâce à des scans climatiques tels que Klimrek, ces efforts peuvent être rendus transparents et quantifiés. Cela devrait constituer la base du calcul des comptes climatiques flamands”.
En conclusion, le secteur laitier est confronté à des défis majeurs, mais aussi à d’immenses opportunités. “Avec une approche soutenue et un dialogue ouvert, nous continuerons à construire une filière laitière tournée vers l’avenir”, conclut Dirk Van de Keere, président de MilkBE.
Le rapport annuel complet de 2025 est disponible ici.
Texte : MilkBE · Illustration : Antoine Van Houtte
