Les betteraves peuvent être attaquées par plusieurs maladies pouvant impacter leur santé et provoquer des pertes de rendement. Parmi celles-ci, la cercosporiose est causée par le champignon Cercospora beticola. Cette maladie fongique foliaire estivale peut apparaître dès le mois de juin.
Cette année a été synonyme de semis hâtifs. Il y a donc un risque de voir cette maladie, ainsi que d’autres maladies foliaires se développer tôt. Observer ses parcelles et commencer à traiter à temps est donc indispensable. Dans ce contexte, plusieurs traitements risquent d’être nécessaires pour maintenir les betteraves dans un bon état sanitaire jusqu’à la récolte.
L’importance de combiner les molécules
De plus, des résistances peuvent apparaître si une molécule est utilisée seule et n’est pas alternée. L’association des triazoles avec un/des partenaire(s) reste donc capitale. “Il est donc important de combiner et d’alterner les matières actives et les produits utilisés”, nous rappelle Johan Antoons, conseiller chez Syngenta. Étant donné le peu de matières actives disponibles sur le marché et comme plusieurs traitements seront probablement nécessaires, tous les produits autorisés devront être utilisés. Le respect des intervalles entre les traitements est aussi essentiel pour garder une culture saine. “Une période de trois semaines maximum entre deux traitements doit être respectée” ajoute Johan Antoons.
Informations données à titre indicatif. Avant d’utiliser un produit phytopharmaceutique, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée. Consultez toujours les conditions d’utilisation sur le site Phytoweb avant d’appliquer tout produit phytopharmaceutique et respectez toutes ces conditions même si les étiquettes des produits présents sur le marché ne sont pas encore adaptées à ces nouvelles dispositions.
Texte et illustrations : Antoine Van Houtte