La présence de pucerons noirs peut entraîner des dégâts importants dus à leur activité de succion. Ces insectes se nourrissent de la sève des plantes, provoquant des symptômes typiques tels que des feuilles déformées, enroulées, et dans certains cas un ralentissement de la croissance. L’excrétion de miellat favorise également le développement de fumagine, ce qui réduit la capacité photosynthétique de la plante.
L’IRBAB reçoit un nombre croissant de signalements concernant des parcelles de betteraves sucrières où des colonies de pucerons noirs (Aphis fabae) commencent à se développer activement. Cette augmentation reste toutefois très localisée : tous les champs ne sont pas touchés, et la pression parasitaire varie considérablement d’une parcelle à l’autre.
L’importance de la surveillance
Les parcelles qui n’ont pas encore reçu de traitement contre les pucerons doivent être surveillées avec une attention particulière. Comme les populations de pucerons verts sont restées sous contrôle et que le seuil d’intervention n’a pas été dépassé, aucun traitement n’a été effectué à juste titre. Cependant, cela peut désormais offrir une opportunité aux pucerons noirs de s’installer massivement.
Des conséquences pour la culture, aussi après la fermeture des lignes
Même après la fermeture des rangs, les colonies de pucerons noirs peuvent continuer à se développer et provoquer un ralentissement de la croissance. L’IRBAB recommande donc de continuer à suivre attentivement les parcelles de betteraves, en portant une attention particulière aux colonies de pucerons noirs, même à ce stade de la saison. Lorsqu’on observe des déformations foliaires marquées et des plantes affaiblies par une forte présence de pucerons, une intervention est pleinement justifiée.
La carte avec la pression des pucerons (pucerons verts) est disponible ici : Carte pression des pucerons
Texte et iIllustrations : IRBAB