Depuis plus de 25 ans, Knikmops est synonyme de machines compactes à grande capacité de levage. Grâce à une large gamme d’accessoires, ces machines sont utilisées dans pratiquement tous les secteurs. Jusqu’à présent, le fabricant Gebroeders Geens produisait des machines pesant entre 800 et 2 500 kg. L’une des raisons de cette limite était de permettre un transport facile avec un permis BE.
Avec le KM350, le fabricant entre désormais dans un nouveau segment. Avec un poids à vide de 3,6 tonnes, le transport devient un peu plus compliqué. Pourquoi avoir fait ce choix alors ? Selon Marleen Geens, de nombreux clients sont convaincus des qualités de Knikmops, mais attendent depuis longtemps une machine un peu plus puissante. Le KM350 est la réponse à cette demande. « C’est un grand Knikmops, mais pour les utilisateurs habitués à du matériel de grande taille, cela reste une machine très compacte. »
Quelques chiffres pour illustrer cela :
- Longueur totale avec godet : 4,7 mètres
- Largeur totale : 1,62 mètre
- Hauteur : 2,43 mètres
Stabilité et capacité de levage
Les roues sont montées aux extrémités de la machine, ce qui assure une stabilité maximale ainsi qu’une grande capacité de levage par rapport au poids propre. L’empattement élargi à 2,17 mètres contribue également à une conduite stable.
Gebroeders Geens reste fidèle à la transmission intégrale avec moteurs hydrauliques. « Nous sommes convaincus que c’est un avantage. Les moteurs hydrauliques sont intégrés en toute sécurité dans le châssis, ce qui les protège contre les dommages. Cela profite également à la répartition du poids. De plus, cela permet d’intégrer le moteur au centre, ce qui abaisse le centre de gravité de la machine. »
Confort accru pour l’opérateur
Comme ce segment implique une utilisation plus intensive et prolongée, le confort du conducteur a été particulièrement soigné. Pour la première fois sur un Knikmops, on retrouve une colonne de direction réglable. Sur les autres modèles, le choix se portait sur une colonne en acier afin d’éviter l’usure liée aux fréquents montées et descentes.
Grâce à un siège suspendu réglable, l’opérateur peut adopter une posture ergonomique pendant les longues périodes de travail. Autre nouveauté : une cabine suspendue est proposée en option. « On a l’impression de rouler sur un coussin d’air », explique Marleen Geens. À l’arrière, le KM350 est doté d’un essieu oscillant, autre innovation pour Knikmops, qui renforce encore stabilité et confort.
Performances techniques
Le moteur Yanmar (sans AdBlue) développe 60 chevaux. Le système hydraulique de travail peut atteindre un débit de 62 litres par minute sous une pression maximale de 180 bars. Cela permet d’utiliser de nombreux accessoires via un attelage rapide hydraulique. L’interface est compatible avec celle du KM250, ce qui permet aux clients existants de conserver leurs accessoires.
Le KM350 peut lever jusqu’à 3 tonnes en toute sécurité. Selon Marleen Geens, « il peut même faire un peu plus. » En effet, lors de la démonstration, la machine manipulait environ 3 200 kg.
En ce qui concerne le déplacement, deux vitesses sont disponibles :
- Une lente pour plus de puissance
- Une rapide pour les déplacements
Entretien facilité
Les machines sont construites en acier de haute qualité et, combiné à un bon entretien, cela garantit une forte valeur de revente. À l’arrière, un capot d’entretien incite le conducteur à effectuer les vérifications quotidiennes. On peut ainsi facilement contrôler le filtre à air, faire l’appoint en huile, en liquide de refroidissement, ou en carburant / huile hydraulique.
Marleen Geens conclut en précisant que le KM250 reste actuellement le modèle le plus demandé : « Une partie de ces clients passera probablement au KM350. Mais c’est aussi un nouveau segment, donc nous toucherons probablement de nouveaux clients. Les grandes marques s’arrêtent souvent à 4,5 tonnes. Nous étions juste en dessous de cette limite. Jusqu’à aujourd’hui. »
La production du KM350 a débuté en janvier 2025. Quelques modèles de présérie seront fabriqués cette année pour peaufiner les derniers détails. La machine sera présentée dans les prochains mois lors de salons comme Libramont ou Matexpo.
Texte et illustrations : Seppe Deckx