Début août marque le coup d’envoi de la récolte du chou blanc aux Pays-Bas. À Dronten, l’agriculteur bio Han Kavelaars récolte plus de 100 tonnes par jour à l’aide de son arracheuse ASA-Lift. Un travail précis et efficace, fruit d’un savoir-faire maîtrisé et d’une rotation culturale durable, qui garantit une qualité optimale pour la transformation en choucroute.
Han Kavelaars a commencé la culture du chou blanc en 2007. « Un collègue m’a demandé si j’avais encore un peu de place pour cultiver du chou blanc. Ça tombait bien, et c’est ainsi que tout a commencé. Au fil des années, nous avons testé différentes variétés, et la relation avec l’acheteur est excellente, ce qui est bien sûr très agréable. » Aujourd’hui, Kavelaars cultive environ 11 hectares de chou blanc biologique, soit environ un cinquième de sa surface totale.
Le chou blanc valorisé en choucroute
Avec une arracheuse ASA-Lift monorang, l’agriculteur bio Han Kavelaars travaille sur une parcelle à Dronten. « Le chou blanc est livré directement à l’usine pour être transformé en choucroute », explique l’agriculteur. « Cela signifie que nous récoltons sur appel. En une journée, nous récoltons environ 1,3 à 1,4 hectare, soit quelque 128 caisses. Cela peut sembler peu, mais cela représente un volume considérable à transporter, ce qui demande du temps. »
La campagne de récolte du chou blanc s’étend d’août à fin novembre, voire début décembre. Les différentes variétés arrivent donc à maturité à des moments distincts. « Au total nous cultivons cinq variétés différentes, chacune arrivant à maturité à un moment différent. »

Une culture qui s’intégre bien en agriculture biologique
Le chou blanc est planté en avril ou mai, sous forme de jeunes plants de huit à dix centimètres de haut. Cela donne à la culture une avance sur les mauvaises herbes — un avantage notable, surtout en agriculture biologique.
« On peut facilement herser et biner entre les rangs, ce que nous faisons chaque semaine au début de la saison. La plante est déjà assez robuste, contrairement, par exemple, à l’oignon. Souvent, nous passons encore une fois avec la houe. Le désherbage mécanique se fait donc très bien dans cette culture. Sur une autre parcelle, nous avons seulement hersé trois fois et biné une fois — c’était suffisant. »
Cette culture est également peu sensible aux maladies et s’intègre bien dans la rotation. « En début d’année, nous avons eu quelques attaques de ravageurs, peut-être un peu plus que d’habitude, mais cela dépend aussi du moment du repiquage. Le reste de la saison, la culture a vraiment bien poussé », explique Kavelaars.

Texte : Kim Sjoers · Illustrations : Jan Geert Vedelaar

