La grippe aviaire de type H5 a été détectée dans un élevage de volailles à Dilsen-Stokkem (province du Limbourg). Afin d’éviter toute propagation du virus, les volailles présentes sont abattues. Une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km sont établies autour de l’exploitation infectée.
Dans la zone de 10 km, tous les détenteurs de volailles (professionnels et particuliers) doivent soumettre leurs volailles à un dépistage. Dans la zone de 3 km, cette obligation s’applique également aux autres oiseaux.
Confinement obligatoire
La grippe aviaire a repris de l’intensité ces dernières semaines. Cet automne, des foyers ont déjà été détectés dans deux élevages de volailles et chez un éleveur amateur. De nombreux cas d’infection ont également été constatés chez des oiseaux sauvages. Nos pays voisins sont également touchés par de nombreuses infections de grippe aviaire. C’est pourquoi, le 23 octobre, le ministre de l’Agriculture, David Clarinval, a rétabli l’obligation de protection des volailles. Cette mesure s’applique à tous les éleveurs professionnels et particuliers enregistrés dans Sanitel.
Les oiseaux et les volailles des particuliers ne doivent pas être obligatoirement confinés. Ils doivent toutefois être nourris et abreuvés à l’intérieur ou sous abri. « L’AFSCA recommande vivement de protéger au maximum les animaux en mettant le poulailler ou la volière à l’abri des oiseaux sauvages. Cela peut se faire en le couvrant de filets, par exemple », conseille Kathy Brison, porte-parole de l’AFSCA.
L’AFSCA recommande de ne pas toucher les oiseaux morts ou malades. Si vous constatez des symptômes chez vos animaux, contactez un vétérinaire. Si vous trouvez un oiseau mort dans la nature, signalez-le immédiatement au numéro gratuit 0800/99 777. L’animal pourra alors être recueilli et examiné.
Qu’est-ce que la grippe aviaire ?
La grippe aviaire est une maladie virale très contagieuse à laquelle presque toutes les espèces d’oiseaux sont susceptibles d’être sensibles. La gravité de la maladie varie d’un animal à l’autre et dépend de la souche virale, de l’environnement et d’éventuelles autres infections. La contamination peut se produire par contact direct avec des animaux malades ou par exposition à du matériel contaminé, tel que du fumier ou des caisses sales.
Les mammifères peuvent être contaminés dans des cas exceptionnels, par exemple lorsqu’ils mangent la carcasse d’un oiseau infecté ou entrent en contact étroit avec le virus de la grippe aviaire. La contamination chez l’homme est exceptionnelle. À ce jour, aucun cas de transmission du virus d’homme à homme n’a été observé dans le monde.
Source : AFSCA

