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Milpa : la courge comme soutien hydrique pour le maïs et les haricots grimpants

Cultures associées Eau Fourrages Maïs 28 mai 2025

MILPA

La culture associée de maïs fourrager et de haricots grimpants devient de plus en plus courante. L’entreprise MOVO-Zaden, basée à Breklenkamp, va encore plus loin en y ajoutant une troisième culture : la courge. Cette combinaison de maïs, haricots et courge est également connue sous le nom de milpa ou encore des « Trois Sœurs ». Dans ce système, la courge est mise au service du maïs et des haricots.

MOVO-Zaden possède déjà une solide expérience dans la culture associée du maïs et des haricots. Sans travail supplémentaire ni investissement important, un agriculteur peut produire davantage d’azote sur sa propre terre grâce aux haricots. Ces légumineuses fixent en effet l’azote atmosphérique dans le sol. La culture associée contribue aussi à la biodiversité, ce qui constitue un avantage en termes d’image. Les bénéfices sont donc multiples.

À la recherche d’une troisième culture complémentaire au maïs et aux haricots, les spécialistes de MOVO-Zaden ont choisi la courge. « Nous avons appris qu’en Amérique du Sud, on pratiquait déjà depuis des siècles la culture associée du maïs, des haricots et des courges. Ce trio couvre tous les besoins nutritionnels humains : le maïs fournit l’amidon, les haricots les protéines, et la courge les vitamines et les huiles saines », explique Bert Molendijk de MOVO-Zaden.

Curieux de ce que cette association pouvait apporter à l’agriculteur d’aujourd’hui, un champ de démonstration a été mis en place il y a environ quatre ans avec maïs, haricots et courge. « Elle a suscité beaucoup d’intérêt à l’époque […]. Aujourd’hui, elle attire surtout les agriculteurs curieux et innovants. Aujourd’hui, nous la proposons surtout pour de petites parcelles ou des coins de champ », ajoute Molendijk.

Un meilleur apport en eau

La courge apporte une valeur ajoutée à la culture grâce à son large feuillage, qui recouvre le sol. Cela réduit le développement des adventices, limite l’érosion et permet au sol de mieux conserver son humidité grâce à l’ombre portée par les feuilles. Selon Molendijk, cette capacité à retenir l’eau est un avantage essentiel — et ce n’est pas uniquement dû au feuillage. « En période de sécheresse, on observe que là où des courges sont présentes, le maïs se porte également mieux. Cela vient non seulement de l’ombre, mais aussi de l’enracinement profond des plants de courge. Leurs racines peuvent descendre jusqu’à trois à quatre mètres de profondeur. Je pense qu’elles remontent l’eau du sol, dont bénéficie aussi le maïs. »

L’ombre apportée par les feuilles des courges permet au sol de mieux conserver son humidité et limite le développement des adventices ainsi que l’érosion.

Une culture au service du maïs et des haricots

Les « Trois Sœurs » peuvent être semées en un seul passage avec un semoir à maïs classique. Le ratio des semences est d’environ 67 % maïs, 28 % haricots et 5 % courge. Il suffit donc de peu de semences de courge, ce qui n’augmente les coûts de semences que de quelques euros par hectare.

Un mélange de semences de milpa prêt à être semé avec un semoir traditionnel.

Le choix du maïs se porte de préférence sur une variété précoce, à croissance modérée, avec des feuilles inclinées pour favoriser la pénétration de la lumière. La variété de courge utilisée par MOVO-Zaden pour cette culture vient d’un semencier autrichien. Elle a une période de végétation relativement longue, ce qui fait que les courges arrivent à maturité au moment de la récolte du maïs.

En revanche, les courges n’ont pas de valeur pour l’ensilage : elles restent au sol et ne sont généralement pas hachées avec le maïs. « Il arrive qu’une courge passe dans l’ensileuse, mais elle n’a pas d’impact significatif sur la qualité du fourrage », explique Molendijk. « En théorie, on peut les récolter, mais cela se fait à la main, ce que peu d’agriculteurs sont prêts à faire. La courge est cultivée exclusivement au service du maïs et des haricots. »

En cas d’usage de produits phytosanitaires, ceux-ci doivent être appliqués avant la levée à l’aide d’un herbicide de prélevée. Les haricots et les courges ne tolèrent en effet pas les herbicides utilisés habituellement sur le maïs.

Les cultures associées à base de maïs ont le vent en poupe

Si la milpa reste encore marginale pour la plupart des agriculteurs, d’autres associations progressent rapidement, comme celles de maïs et de sorgho, ou de maïs et de haricots grimpants.

Une autre plante compatible avec le maïs la première année est la silphie. C’est une culture pérenne utilisée pour la production d’énergie ou de fibres. La silphie pousse lentement la première année, ce qui permet de la cultiver en association avec du maïs. Semé moins densément, le maïs supprime les mauvaises herbes au début de la saison, puis est récolté en fin d’été. La silphie continue ensuite à croître seule. Dès la deuxième année, elle devient trop haute pour permettre une culture combinée. « Les fibres de silphie sont parfaitement adaptées à la transformation. Les fabricants de terreau s’y intéressent aussi : ils cherchent une alternative à la tourbe, et les fibres compostées de silphie s’y prêtent très bien », conclut Molendijk.

Fleur de silphie - © Antoine Van Houtte
Fleur de silphie

Texte : Gerben Hofman · Illustrations : MOVO-Zaden, ILVO et Antoine Van Houtte

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