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Le pois jaune, une précieuse source de protéines

Légumineuses Nouvelle culture Protéagineux 24 octobre 2025

Le pois jaune n’est pas une nouvelle culture, mais bien une culture d’autrefois. Implantée en tant qu’inter-culture, cette légumineuse peut aussi constituer un ajout intéressant dans la rotation. De plus, les intrants nécessaires pendant la saison de croissance sont faibles.

Dans les années 1950, la culture du pois jaune comptait parmi les plus importantes aux Pays-Bas. Au fil des années suivantes, elle a progressivement disparu de nombreuses exploitations. Avec l’essor de la mécanisation, d’autres cultures sont devenues plus intéressantes et plus faciles à mettre en œuvre.

Pas une nouvelle culture, mais une ancienne culture retrouvée

Désormais, de nouvelles variétés à potentiel de rendement plus élevé sont apparues, et la demande des consommateurs pour des produits riches en protéines ne cesse de croître. Les pois peuvent aussi être utilisés pour la récolte en ensilage, en culture associée avec des céréales, comme aliment concentré ou comme fourrage grossier.

Les pois sont semés à une profondeur d’environ quatre à cinq centimètres. Le lit de semence est comparable à celui des céréales de printemps. « Le type de sol n’a pas tellement d’importance. C’est surtout la qualité du sol qui détermine le succès de la culture », explique Martijn van Overveld, chef de produit chez Limagrain.

Faibles apports d’intrants

« Il est important que la structure du sol et la gestion de l’eau soient correctes, afin que la plante puisse bien se développer et former de belles gousses. Le pH minimal est de 5,2 sur les sols sablonneux, et un peu plus élevé sur les sols argileux. » Un pH d’au moins 6,0 est recommandé sur sol argileux pour assurer une bonne formation des nodosités fixatrices d’azote. Un apport de lisier n’est pas nécessaire, ce qui permet d’éviter un excès d’azote et donc le risque de nodosités ‘paresseuses’. Une fertilisation de base en potasse, éventuellement complétée par du phosphate, est suffisante.

La culture en pratique

Ludwig Oevermans est agriculteur et spécialiste des cultures pour le nord des Pays-Bas chez Limagrain. Il cultive pour la deuxième année consécutive des pois jaunes et a choisi cette année la variété LG Corvet, un pois à floraison courte assurant une formation régulière des gousses. La teneur en protéines de cette variété se situe entre 22 et 25 %.

Sur cette parcelle de sol sablonneux léger, les pois ont été semés le 18 mars. Au moment de la visite, début juillet, la culture était en phase de maturation. La récolte devait avoir lieue deux à trois semaines plus tard, une fois que les gousses inférieures auraient pris une teinte parcheminée et que le taux d’humidité serait d’environ 15 %. Un moment crucial pour l’agriculteur.

« Bien récolter, avec le moins de pertes possibles, c’est notre plus grand défi », explique Oevermans.
« Les pois jaunes poussent de façon très dense. Les tiges s’enchevêtrent complètement. Quand on commence à récolter d’un côté de la parcelle, on voit les plantes bouger à l’autre bout. »

Le producteur a aussi constaté l’année précédente qu’un lit de semence parfaitement nivelé facilitait grandement la récolte. « Si ton lit de semence n’est pas bien plat, tu t’en veux au moment de la récolte : la machine risque alors d’aspirer du sable », prévient-il.

Le 26 juillet, la parcelle a pu être récoltée, avec un rendement de 5,3 tonnes par hectare.
Le 26 juillet, l’agriculteur a récolté la parcelle, obtenant un rendement de 5,3 tonnes par hectare.

Seulement trois interventions phytosanitaires

Au total, la parcelle a reçu trois traitements : un herbicide de prélevée, un herbicide de contact post-levée et un traitement préventif contre la maladie fongique Botrytis. Le charançon peut aussi s’attaquer à la culture du pois jaune. Leurs larves attaquent les nodosités fixatrices d’azote et peuvent réduire jusqu’à un tiers la levée. Parfois, la bruche du pois, plus rare, peut s’installer dans les gousses. Heureusement, le producteur n’a observé cette année aucune de ces attaques sur sa parcelle, pas plus que la présence de corbeaux ou de souris, attirés parfois par des graines tombées au sol.

Selon Oevermans, il est essentiel d’intervenir à temps contre les mauvaises herbes. Un désherbage mécanique peut être envisagé au début si le semis est en lignes, mais une fois la culture bien fermée, ce n’est plus nécessaire. « Nous avons déjà cultivé des féveroles, mais c’est une culture beaucoup plus exigeante. Le pois jaune demande moins d’intrants et pose moins de problèmes de mauvaises herbes », explique Oevermans.

Texte : Kim Sjoers · Illustrations : Kim Sjoers et Ludwig Oevermans

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