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Arbotec : une entreprise crée par un passionné de la forêt

Arbres Broyage Entrepreneur Forestier Pelle Récolte Tracteur Transport 17 juin 2025

Arbotec : une entreprise forestière crée par un passionné de la forêt

À treize ans, il achetait sa première tronçonneuse. À quinze, il avait déjà un petit commerce de bois de chauffage pour des connaissances, et à seize ans, il circulait à vélo le mercredi après-midi avec sa tronçonneuse pour dégager des terrains à bâtir. Simon Vandecauter semblait donc destiné à s’orienter vers la sylviculture. Aujourd’hui, cet entrepreneur de 34 ans compte plus de 15 ans d’expérience, et son entreprise Arbotec est devenue un acteur reconnu et expérimenté dans le secteur de la gestion forestière et de la nature.

Nous rencontrons Simon Vandecauter alors qu’il travaille avec son Fendt 942 Vario et son déchiqueteur Jenz HEM 583. Il broie des arbres et des branches qu’il a abattus auparavant avec sa grue. L’évacuation se fait en partie avec son propre Valtra équipé d’un crochet porte-conteneur, et en partie par un transporteur.

Des investissements importants

Outre les machines mentionnées, Arbotec dispose d’un parc étendu, lui permettant d’aborder chaque mission de manière optimale. « Nous évoluons dans un secteur où les investissements sont conséquents », explique Vandecauter. « Il faut des financements lourds pour disposer d’un parc de machines performant qui me permette de servir mes clients sans faire appel à des sous-traitants. J’ai toutefois appris qu’investir dans notre propre transport ne vaut pas la peine. Je ne trouve pas le bon personnel pour cela, mais j’ai désormais quelques partenaires fixes sur lesquels nous pouvons toujours compter et avec qui nous travaillons efficacement. Les plaquettes de bois ne sont souvent qu’un produit secondaire des travaux de gestion, mais on veut en tirer un maximum en optimisant les coûts de transport. »

Arbotec : Simon Vandecauter dans le Fendt à poste de conduite réversible
Simon Vandecauter dans le Fendt à poste de conduite réversible.

« Aucun tracteur n’est conçu spécialement pour les forestiers »

Et le ton est donné, car Vandecauter porte un regard d’entrepreneur sur les machines. Nous poursuivons notre conversation dans son tracteur avec poste de conduite réversible. « En réalité, c’est dommage qu’aucun tracteur ne soit conçu spécialement pour les forestiers. Nous avons besoin de beaucoup de puissance, mais sans forcément de sophistication. Nous sommes donc confrontés à toute une technologie dont nous n’avons pas besoin, mais que nous devons quand même payer. Même chez Valtra, pourtant une marque forestière, c’est comme ça. Prenez la commande par exemple : j’ai besoin d’une transmission à variation continue pour mon broyeur forestier, mais ça implique automatiquement de passer au Valtra Touch, alors qu’un simple levier me suffirait. Dans ce Fendt, j’ai opté pour le GPS. Je ne m’en suis encore jamais servi, mais je l’ai choisi pour obtenir une meilleure valeur de revente. »

Une passion pour les machines

Le forestier admet être assez passionné par les machines : «Je n’ai pas d’idée fixe sur la durée d’utilisation d’une machine. Notre grue est amortie mais encore très bonne, donc on la garde. Mais si je ne suis pas satisfait d’un matériel, il part dès qu’il est amorti. Il arrive aussi de regretter un achat ou de se rendre compte qu’on aurait dû investir plus tôt. Et surtout, au début, on n’ose pas toujours franchir le pas, alors qu’on comprend plus tard qu’il aurait mieux valu dépenser davantage pour du bon matériel. L’an dernier, nous avons beaucoup investi dans des véhicules à chenilles, comme un déchiqueteur sur chenilles et un dumper à chenilles. Cela nous permet de continuer à travailler même sur terrain détrempé. »

Simon Vandecauter ne pourrait se passer d’aucune de ses machines.
Simon Vandecauter de chez Arbotec ne pourrait se passer d’aucune de ses machines.

Élaguer les bords de champ

Vandecauter a commencé à dix-huit ans avec des travaux de jardinage et d’élagage.
« Mais j’étais déjà actif pendant mes études. Il m’a fallu longtemps pour savoir quelle voie suivre, surtout parce que ce que je fais aujourd’hui semblait alors inaccessible. Mais j’en rêvais. J’avais à peine sept ans quand je conduisais déjà un tracteur chez un agriculteur. Chaque jour après l’école, je jetais mon cartable dans un coin pour aller travailler. C’était toujours dans la direction de la sylviculture. J’élaguais les bordures chez un agriculteur, puis bientôt chez presque tous les agriculteurs du village. »

Lorsqu’il s’est lancé en 2008, son capital de départ était de 5 000 euros. Il a acheté avec cela une vieille camionnette de boulanger avec remorque. Son premier investissement : un broyeur Jo Beau M300 pour les jardins urbains. « Ensuite, j’ai investi dans un Vandaele 18/23 sur chenilles. J’ai hésité pendant des mois. Aujourd’hui, ça me paraît insignifiant. À un moment, j’ai acheté un tracteur pour pouvoir faire des travaux plus importants, surtout dégager des terrains à bâtir. L’année suivante, j’ai acheté une Takeuchi 175 avec grappin. J’ai même abattu de grands peupliers avec, tout le monde me prenait pour un fou. Ensuite, est venu le premier broyeur entraîné par la grue, un Woodsman 140 cv d’occasion. Il pouvait avaler des branches de 30 cm. Je passais 45 minutes à faire 25 m³ de plaquettes. J’adorais ça, mais un an plus tard, ce n’était déjà plus suffisant. J’ai alors acheté un Ufkes 942 pour broyer pour un exploitant forestier. »

Ainsi, Arbotec s’est développé peu à peu, principalement grâce au bouche-à-oreille et à une réputation de qualité.

Responsable de gestion

Le chantier où nous retrouvons Simon Vandecauter est un bon exemple de cette évolution. « J’ai commencé ici par broyer pour quelqu’un, puis j’ai pris le relais. Je viens ici depuis près de dix ans et je suis désormais responsable de la gestion annuelle. Nous y faisons tout le nécessaire. Cela apporte de la tranquillité au client, et pour moi, c’est un revenu régulier qui justifie les investissements. Je fais vraiment tout moi-même, même les semis si le terrain a été abîmé par les travaux»

La gestion sur ce chantier vise notamment à garantir la stabilité du bassin.
La gestion sur ce chantier vise notamment à garantir la stabilité du bassin.

La sécurité comme priorité

« J’aime former un jeune, mais ce n’est pas donné à tout le monde. Et parfois, mieux vaut être seul que mal accompagné, car il faut constamment le surveiller. Voir les dangers est très difficile. Même des collègues expérimentés se mettent parfois en danger sans s’en rendre compte. L’essentiel, c’est de veiller les uns sur les autres et de comprendre le comportement des arbres. »

Vandecauter a lui-même eu un accident : il s’est cassé la jambe en tombant de sa grue.
« Une accumulation de malchances a rendu l’année dernière difficile, tant physiquement que mentalement. Depuis, la situation s’est améliorée. Savoir surmonter les difficultés fait aussi partie du métier. »

Les difficultés de trouver du personnel

Il y a aussi la question de l’équilibre vie privée-vie professionnelle.
« Nous avons deux jeunes enfants et je les vois parfois très peu. L’avantage de tout faire seul, c’est qu’on peut s’accorder quelques jours pendant les périodes plus calmes. Depuis cette année, ma compagne travaille aussi dans l’entreprise, et on sent que le moment est venu de franchir le pas vers l’embauche. Non seulement pour l’équilibre personnel, mais aussi pour décrocher des marchés. Il y a de plus en plus d’appels d’offres, et notre petite taille nous limite. »

Pour franchir cette étape, Vandecauter forme actuellement un collaborateur. Il espère aussi trouver prochainement un machiniste expérimenté, car un nouvel achat de grue est prévu pour mi-2025. « Dans la sylviculture, la qualité est dans la finition. La pression est forte, les journées longues, les nuits courtes, et les pannes jamais bienvenues. Souvent, un bon machiniste veut un vrai chantier et des collègues, alors qu’en forêt, on est seul. Recruter, former et garder du personnel est un défi énorme. Il faut être taillé pour ce métier. »

Une entreprise qui se prépare pour l’avenir

Un autre défi majeur est de trouver un bon site pour installer l’entreprise. « Nous attendons depuis un moment une autorisation pour un terrain. Des entreprises comme la nôtre sont dans une zone grise, entre agriculture et industrie. »

À la fin de notre entretien, Vandecauter avoue avoir souvent pensé à arrêter. Mais sa passion pour le métier est trop forte. « Malgré toutes les machines, ce que je préfère, c’est me promener avec une tronçonneuse. Si je peux le faire avec un collègue qui a la même passion, rien n’égale cette adrénaline et ce travail physique. C’est incomparable. »

Texte : Seppe Deckx · Illustrations : Seppe Deckx et Arbotec

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