Le Ministre Clarinval assouplit les mesures préventives activées dans le cadre de la période à risque accru pour la grippe aviaire. Depuis le 29 mai 2025, l’obligation de confiner/protéger les volailles et oiseaux des élevages enregistrés est levée.
Ces assouplissements sont possibles, car la situation épidémiologique s’est nettement améliorée au cours des derniers mois. Le dernier foyer dans une exploitation commerciale remonte à début mars. Notre pays a entretemps recouvré le statut indemne pour la grippe aviaire, auprès de l’Organisation Mondiale pour la Santé Animale (OMSA). Chez les oiseaux sauvages, aucune nouvelle contamination n’a été détectée depuis fin avril. La circulation du virus est nettement plus faible et le risque a retrouvé un niveau gérable en termes de risque d’introduction, moyennant des mesures de biosécurité conventionnelles.
Cette situation relativement favorable chez les oiseaux sauvages devrait se poursuivre au cours des prochains mois et de l’été. Bien que l’on ne puisse exclure de nouvelles contaminations, ce risque est moins important que les effets négatifs sur le bien-être des animaux qu’entraîne leur confinement.
Moins de contraintes pour les éleveurs
En-dehors des zones à haut risque comptant un grand nombre d’oiseaux sauvages :
- Il n’est plus obligatoire pour les détenteurs enregistrés de confiner leurs volailles et oiseaux à l’intérieur ou sous des filets.
- Il n’est plus obligatoire pour les détenteurs particuliers et professionnels d’abreuver les volailles et les oiseaux à l’intérieur ou sous des filets. De plus, les eaux de surface peuvent à nouveau être utilisées.
- Les conditions concernant le desserrage des volailles commerciales destinées à l’abattage sont supprimées.
Les autres mesures préventives complémentaires restent d’application, notamment :
- Toutes les volailles et oiseaux doivent toujours être nourris à l’intérieur ou sous des filets.
- Dans les élevages enregistrés, la surveillance accrue (envoi d’échantillons à DGZ/ARSIA en cas de chute de la ponte, de mortalité accrue ou de réduction de la consommation d’eau et d’aliments) reste inchangée.
L’ensemble des mesures est disponible sur le site de l’AFSCA.
Texte : ARSIA · Illustration : Collège des Producteurs